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GAGA confiné

  • Photo du rédacteur: Noël
    Noël
  • 7 avr. 2020
  • 2 min de lecture

Seuls les stéphanois comprendront.... 😉

À quand on peut sortir ?

Au début c’était affreux comme on était bien, mais là sans vouloir faire ma quinarelle, ça me fout la lourde je commence à avoir le babaud. Elle est chany cette castapiane, elle nous aura fait batailler quand même ! Avec ma femme qui est en caisse, on devrait se rédimer, mais on fait qu’à s’aplater des canons et manger des rapées et pas trop de salade de barabans. C’est mes matrus, bichettes, de les voir gueniller comme ça toute la journée… Hier, beauseigne, ils ont passé tout le matin le nez collé derrière le cafuron, à part le camion des gandous, il ne s’est rien passé. De toute manière à rester encafourné à la maison on va finir comme des artisons dans une biche, tous bazuts !

Même moi je le sens que je deviens badinguet, cette nuit j’étais content de rêver que je faisais un viron pour ramasser des babets, vous allez pas me dire ?

Fouilla mon belet ! Vivement que ça termine, qu’on puisse faire la pampille avec nos copains (ils me manquent ces guenilles) manger des plats au four et refaire nos bicarelles ! Dites, à quand on peut sortir ?

pour les copains et copines qui peuvent comprendre, pour les autres vous n’aviez qu’à naître au bon endroit.

Auteur inconnu


Les pillots confinés

Aux confins du français y'a le gaga, langage essoublé, mais qui couratte encore à cha-peu par le pays gaga.

Par contre le gaga que je suis, s'est abousé dans son canapé en attendant que cette castapiane de virus soit petafinée pour de bon, fouilla oui ! Finis les matrus virons par les rues de Sainté, finies les parties de coinche à l'amicale, finies les courses au marché et le canon au bois-debout, un verre à la main et dans l'autre, la filoche acrétée au ras-bord de racines, de rates et de barabans.

Oubliées les charettes sur qui on tombe pour faire de bonnes piaillées. Terminées les séances de radio-benon autour d'une débéloise, entre les clanques du quartier !

Mainant comme vous, j'appinche le monde par mon cafuron et des fois, depuis mon balcon ! Mais pas mieux ! Si on est bien sage, ça reviendra !

Je vis me poser car je suis clapi.

Allez sans adieux mes belets, je vous bique pas, mais le cœur y est !

Michou Dumas du "Puits Petin " au Fay

 
 
 

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