COVID GAGA

Amis de Lire à Saint-Etienne, Bonjour !

Fouilla mes belets, d’une histoire,

Celle d’une castapiane qu’a mis à plat de lit la moitié de la planète.

Un bocon que personne ne sait comment s’en débargouiller. Une pège pour laquelle les plus arbriroux se poutringuent avec des drogues qu’on n’oserait même pas en donner à un du PSG. Une dégazine que le Trump-la-mort des Amériques soigne à la javel. Une mal’mort importée de Chine avec les masques qui vont avec. Des caramontrants que quand vous les avez sur le nez c’est carnaval à tenant la bise.

Y en a des qui affortissent que ce serait à Wuhan qu’on aurait décarruché le virus. Au marché des animaux. Et que ce serait une rate-volage qu’aurait minaté avec une grosse lermuse. Un pangolin comme y disent aux écoles. Mais y en a d’autres qui cancornent partout dans les journaux que ce serait un professeur Cosinus asiatique qu’aurait joué avec ces microbes - comme nous, matrus, on jouait avec des gargouilloux - et qu’en aurait échappé un.

Ça fait malice quand-même d’être emboconné à Saint-Etienne à cause qu’un abané du bout du monde ait perdu un microbe dans les égouts du Milieu. Du coup - et ça me fiche le babaud - on va vivre des années de rang avec un piat sur le nez, franc comme les clapeuses à Couriot quand ça faisait vent sur le Plâtre.

C’est pas demain la veille mes belets que les vendredis on se fera péter les miailles à la Librairie de Paris, pas mieux qu’après l’émission on applatera deux trois canons « Au Grillon ».

Vivement lundi 11 mai ! Sauf que c’est peut-être pas nous qu’on sera les Verts, et qu’on restera encore longtemps évanlés à la loge, à rêver aux aglands…et à attendre que ce foulatra de microbe plie les canettes et aille fumer les mauves par la racine au cimitière des Coronas.

Amitiés,

et mille excuses pour ce texte en gaga… j’avais trop envie !

Jacques Plaine